Demat !
J'espère que tu vas bien mon petit Maurice !!
Aujourd'hui un article que tu m'as fortement demandé et avoues que je n'ai pas beaucoup tardé à l'écrire (enfin je trouve … dis oui !!).
Tu as une envie de mer, d'air subtilement salé et de hauteur ? Je compile tout ça dans une seule et même destination en Seine Maritime : direction les falaises d'Etretat. Plus mignon et reposant comme lieux, je n'ai pas encore trouvé dans ce coin de la France.
Le plus dur selon moi lors de votre arrivée, sera de trouver une place de parking (qui sera de toute manière payante) ! Et oui, malheureusement pour nous, Etretat est (trop) grandement prisées par les touristes (et même en basse saison). Cependant, cela se comprend ! Les falaises sont situées sur la côte d'Albâtre aux abords d'une importante plage de galets reposante et inspirante avant la ferveur des fêtes de fin d'année.
Inspirante pour moi, mais surtout pour de nombreux artistes : des peintres comme Monet, Conot ou encore Boudin, des cinéastes, des écrivains comme Maupassant, ou encore Maurice Leblanc. Ce dernier, écrivain originaire de Rouen, a écrit un livre où son personnage principal Arsène Lupin évolue dans la ville d'Etretat.
Je suis partie en expédition au tout début du mois de novembre et crois moi, il y avait beaucoup trop de monde à mon goût ! Après avoir trouvé une petite place de parking, direction la digue promenade, qui nous a permis de faire le tour des différentes falaises et arches.
Cette promenade, nommée Le Perrey, est bien entretenue maiiiiis … qu'est ce que ça grimpe ! Sur la gauche, direction la falaise d'Aval. Une arche monumentale se dresse devant nous : c'est la Porte Aval. Entre atmosphère sauvage et froid de canard (oui il faut le dire qu'au mois de novembre il ne fait plus 30°C), la vue est majestueuse et nous permet d'avoir un sublime panorama de la ville d'Etretat qui parait si petite d'en haut. Sur la route, on peut observer l'Aiguille : haute de 71m, ce pic se dresse fièrement, isolé dans l'immensité de la Manche. Encore un peu d'effort, et on arrive au niveau du promontoire de la seconde arche, nommée La Manneporte, qui permet d'avoir une vue sur le port du Havre par temps clair (et avec une bonne paire d'yeux).
Après cette ascension, on redescend vers l'autre arche se situant sur la falaise Amont. Et personnellement, j'ai trouvé ça encore plus dur de monter jusqu'à la Chapelle Notre Dame de la Garde que sur l'autre falaise … Je pense que je me fais vieille (22 ans le début de la fin ?). Une fois en haut (et 3-4 voir 10 pauses pour reprendre mon souffle), on peut observer en contre bas la célèbre arche "éléphant" qui a tant inspiré les peintres français.
MAJESTUEUX et REPOSANT : ce sont vraiment les deux mots que tu dois retenir avant d'arriver sur les lieux. C'est un véritable havre de paix et à peine partie, j'avais déjà hâte d'y retourner … en hors saison bien évidement !
Il est vraiment possible de faire ce petit tour en 2h, en prenant bien son temps. Mais je crois que la prochaine fois j'essayerai de venir pour y manger un pique-nique le midi, puis profiter tranquillement du Perrey.
S'il te reste encore un peu de temps, n'hésite pas à passer par Fécamp.
Fécamp a été pendant longtemps la capitale de la pêche à la morue. Mais face à la concurrence des différents ports du Havre et de Dieppe, la ville est maintenant plus connue pour son port de plaisance (même si les activités halieutique persistent toujours). Ce qui m'a le plus impressionné quand je suis arrivée à Fécamp, c'est son immeeeeeense plage de galets qui s'étend à perte de vue et aussi ses toutes mignonnes digues du port, fabriquées en bois.
Si tu as un peu plus de temps, n'hésites pas à faire un tour au Palais Bénédictine. Ce palais a été commandé au XIXème siècle par Alexandre Legrand, créateur de la liqueur Bénédictine. Entre art néogothique et néo-renaissance, ce palais est le chef-lieu de la liqueur, et on y découvre sa fabrication de A à Z, ainsi qu'une importante collection d'objets d'art.
S'il te reste encore un chouïa de temps, direction l'Abbatiale de la Trinité. Construite entre le XIIème et le XIIIème siècle, l'Abbatiale est aussi grande qu'une cathédrale et le peu de photos que j'en ai vu … elle est somptueuse. En plus, on peut y apercevoir un interieur ultra clair et des colonnes en marbre blanc : bref, une architecture incomparable !
J'espère vraiment pouvoir y retourner pour découvrir tout ça de mes propres yeux !!
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En espérant vous avoir donné envie de voyager et de vous précipiter vers ce quartier bien caché,
Kenavo !
Maurice.
